Chères lectrices, chers lecteurs,
15 décembre 1982, en route vers Valparaiso ! La nuit est noire ; le compas éclaire faiblement
le visage du timonier, le chef de quart, jumelle en bandoulière, peste contre la météo qui brouille
l’image radar d’échos de mer intempestifs. Il craint d’apercevoir à la dernière minute un navire
non détecté. La corne de brume emplit de son bruit sourd ce désert maritime.
Le Gypaète des mers, armé à Bordeaux, cargo de quinze mille tonnes, naviguait en pleine
solitude à une bonne centaine de milles des côtes d’Argentine, en direction de Punta Arénas.
Inquiet le lieutenant, houspilla gentiment l’homme de barre qui avait tendance à laisser le sillage
dessiner une queue de chat, effacée rapidement par cette onde fort agitée.
– Cap ! demanda l’officier de quart ? pour voir la suite, cliquer sur le lien ci-dessus.