AVANCE AU LARGE. 10/8/2017.
Prendre la mer, si proche, la mer des marins pêcheurs, des coureurs des mers et autres surfeurs, c’est une opportunité offerte aux Sables d’Olonne chaque été. A l’initiative de la Pastorale de la Réalité du Tourisme et des Loisirs (PRTL), de la paroisse Sainte Marie des Sables d’Olonne et, cette année, de l’association MERAVENIR.

Il s’agit de créer du lien entre familiers du grand large disposant d’un bateau, et le public qui reste le plus souvent en deçà de la plage et de l’estran. Il s’agit aussi de proposer une démarche spirituelle par une ressourcement biblique (évangile et psaume), sans préjuger des convictions personnelles des skippers et des marins d’un jour, et dans le respect des opinions de chacun.

Projet phare de la PRTL depuis 5 années avec une équipe en partie renouvelée, la sortie « avance au large » avait lieu cette année le jeudi 10 août. Le soutien logistique était assuré par l’association Meravenir pour qui « la mer est à tous, la mer à sauvegarder, la mer à partager ».

Une équipe avait travaillé. L’information avait été diffusée dans les lieux d’Eglise et associatifs, l’Office du Tourisme et les canaux de Meravenir.
Rendez-vous dès 9 heures au Club House, la maison des associations de Port Olona.Un petit déjeuner était offert avec des viennoiseries (La Fournée Dorée). Il y avait là les skippers d’une dizaine de bateaux et une bonne trentaine de personnes inscrites en vue d’un embarquement.

En appui au ressourcement spirituel annoncé, René Cougnaud, aumônier diocésain de la PRTL avait préparé, pour chacun, un texte relatant le célèbre naufrage de l’apôtre Paul, que l’on peut lire dans le Nouveau Testament, au chapitre 27 du Livre des Actes des Apôtres, texte de référence pour les historiens de la navigation antique.

Cette page, on pourrait l’aborder ensemble sous un triple aspect selon l’approche de chacun. D’abord comme un texte majeur de la littérature ancienne, tel ceux que l’on trouve l’Iliade ou l’Odyssée. Deuxième entrée, un texte initiatique, dans lequel peut se ressourcer toute personne ayant un peu vécu, et affrontée à des épreuves gravissimes comme la traversée du veuvage et la retombée dans la solitude. Troisième entrée, celle du message chrétien, un salut de l’humanité, à travers les multiples épreuves qu’affronte l’Église dans son histoire, avec une issue heureuse, car le récit se conclut ainsi : « Tous furent sauvés »

Muni de ce viatique et des consignes de sécurité, chaque équipage pouvait redescendre du Club-house emmené par son skipper, s’aventurer sur un ponton, et rejoindre le bateau qui lui était attribué, à voile ou à moteur. Le Kifanlo, ce chalutier historique devait être de la flottille. Une forte houle et une météo dissuasive l’ont condamné à rester à quai, comme l’a expliqué le président d’Océam. Pour que personne ne reste à quai, plusieurs voiliers ont accepté de faire un double aller-retour.
En mer, des équipages ont tenté de rejoindre la balise d’atterrissage devant Port Bourgenay selon le programme proposé. D’autres après avoir viré la bouée du Nouch Sud prirent la route du large. Une mer agitée conduisait à réduire la voilure dans les rafales. Pour chaque équipage, pas mal chahuté dans les vagues, le retour au port apportait l’apaisement.

L’équipe de préparation avait prévu un réconfort au club-house, tandis que défilaient sur grand écran les premières images de cette navigation musclée. On avait beaucoup à raconter d’une découverte, d’une émotion, d’un partage. La prise de parole des uns et des autres a donné lieu à des applaudissements.
Conviendra t il de recommencer l’an prochain ? La réponse unanime conforta l’équipe de préparation dans le bien-fondé de son initiative.

Chacun pouvait rentrer chez soi, la tête remplie d’images de mer. Plusieurs voulurent honorer l’invitation à conclure cette journée par la prière du soir à l’église de La Chaume. Il suffisait de remonter l’alignement des pontons de Port Olona, puis de suivre le chenal jusqu’à la montée vers l’église que l’on voyait déjà depuis le Club House.
Un peu plus loin, juste avant le fort Saint Nicolas, le monument des Péris en mer. Comment ne pas penser, dans l’actualité des semaines et des mois que nous vivons, aux innombrables victimes d’une traversée de la Méditerranée au risque d’y laisser la vie ? L’ile de Malte où l’apôtre Paul a pu atterrir est sur ce chemin. Devant l’impuissance de la communauté internationale, des chaines de solidarité continuent de porter secours. Personne ne peut rester indifférent. Texte de Claude, arrangement Yves.

Avance Au Large 2017

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