LES PORTS EN VENDÉE d’après le journal du conseil départemental de juillet 2016.
La Vendée se classe à la 4ème place des ports de pêche en France. Un marin induit 4 emplois sur Terre. Le département est gestionnaire de treize ports. Or la loi NOTRe de 2015 prévoit de transférer la propriété l’aménagement et l’entretien des ports relevant du département à d’autres collectivités. En Vendée le conseil départemental souhaite garder sa compétence.
LA PÊCHE VENDÉENNE EN CHIFFRES 230 bateaux 694 marins. Près de 70 millions d’Euros en valeur débarquée. 40 à 45% du tonnage est vendu à l’export.
Les Sables est le port ou le merlu est l’espèce la plus débarquée avec plus de 2000 tonnes en 2015. C’est aussi le deuxième plus gros élévateur de bateaux de la côte atlantique. Au port de marchandise 983 000 tonnes ont été débarquées en 2015. 400 000 tonnes de céréales ont été exportées principalement vers l’Europe du Sud. Du blé dur et du maïs en Europe du Nord et en Italie, c’est à partir de la Cavac avec une équipe de 15 personnes.
Saint Gilles. À Saint-Gilles la sardine est une des spécialités de ce port avec plus de 2100 tonnes débarquées en 2015. La plaisance comporte 1175 anneaux. IL ne faut pas oublier que l’aventure des chantiers Bénéteau a commencé à Saint-Gilles Croix de Vie. C’était en 1884.
À Port Joinville la lotte est l’espèce la plus débarquée avec plus de 328 tonnes. L’Ile d’Yeu est le premier port de passage en plaisance de la façade atlantique. 780 000 passagers ont transité par Port Joinville en 2015. 50 000 tonnes de marchandises sont débarquées chaque année.
L’Herbaudière à Noirmoutier. La sole est la première espèce vendue à la criée du port de l’Herbaudière. 14 entreprises de réparation, entretien et construction sont installées sur le port.
AU COMMERCE : 15 entreprises du département arment et exploitent au commerce pour un trafic de marchandise de près d’un million de tonnes par an. La construction navale emploie 4000 personnes.
LA PLAISANCE EN CHIFFRES : Près de 7000 anneaux de plaisance en Vendée, dont 1500 anneaux à Port Olona aux Sables-d’Olonne. 100 emplois directs et 700 emplois indirects (sous-traitance, fournisseurs) découlent de la plaisance.
LA PÊCHE vue DU CONSEIL DE L’EUROPE
Étienne Sengegara, dans « Écho de l’Ouest » du 16/12/2016. « En amont du Conseil de l’Europe des ministres de la pèche du 12 et 13 décembre, Bruno Retailleau, président de la commission Arc Atlantique et du conseil régional des Pays de Loire, s’est rendu le 7 décembre à Bruxelles pour rencontrer le commissaire européen chargé des affaires maritimes et de la pèche, Karmenu Vella. Il a tenu à lui faire part des inquiétudes et du sentiment d’incompréhension des marins pécheurs français au sujet des orientations que pourraient prendre la commission européenne en matière de réduction des quotas de pêche pour 2017… il a engagé le commissaire européen à mettre un terme à une pratique de fixation de quotas annuels qui enlève toute visibilité aux marins pêcheurs. Il a notamment plaidé pour la mise en place de plans de gestion pluri-annuels. Il a demandé expressément à son interlocuteur de prendre en considération « les très vives craintes de centaines de professionnels de la mer qui ont de leur côté fait preuve de responsabilité en proposant des mesures de gestion de la ressource. »
Il invitait la commission européenne à suspendre la mise en œuvre de l’application du « zéro rejet » qui obligera les pêcheurs à débarquer dès le 1et janvier 2017 toute leur capture « car cette mesure est impossible à appliquer en l’état et contribuera à alourdir les contraintes financières et administratives des armements de pèche ». En accord avec Alain Cadec, Président de la commission pêche du parlement européen présent à cette rencontre, Bruno Retailleau a plaidé pour un moratoire de 2 ans. »
Puisse t il être entendu et avec lui les marins pêcheurs soucieux de préserver tout autant la ressource que leur outil de travail.
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