ECOLE DES METIERS DE LA MER aux Sables d’Olonne
Héritière de l’ancienne « école des pêches », cette école continue de dispenser des formations qui ouvrent à la pêche côtière ou au grand large, mais aussi à des professions nouvelles, tel que le travail à l’offshore, notamment sur les plateformes pétrolières. L’adolescent de 15 ans peut y envisager un CAP matelot. Le marin confirmé peut y préparer des diplômes qui donne accès au commandant de navire, que ce soit à la pêche, au commerce ou à la plaisance professionnelle.
Quelles sont les motivations qui conduisent des élèves, jeunes et adultes, à cette école de statut privé, soutenue par les institutions régionales et départementales, ainsi que par la profession des marins pécheurs ? Cela va du jeune, attiré par l’offshore, au marin pêcheur retraité de 55 ans qui se sent suffisamment en forme pour une activité du côté de la mer et des professions annexes.
L’offshore est il l’avenir ? Aujourd’hui on embarque pour six semaines en alternance avec six semaines de repos. Des journées de travail de 12 heures, 7 jours sur 7, en des conditions de mer souvent inconfortables. La rémunération reste modérée car le salaire des six semaines de travail doit couvrir les autres six semaines. De plus avec des sociétés qui n’ont pas leur siège en France la couverture sociale pour la santé et pour la retraite reste aléatoire?
Aux Sables d’Olonne on constate que l’ensemble de ceux qui sortent de l’école des métiers de la mer ne se consacrent pas à la pêche, mais s’orientent vers l’offshore, la plaisance professionnelle ou d’autres professions annexes.
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