L’impact direct de la pollution sur les populations zooplanctoniques est moins
évident et plus difficile à évaluer que sur le phytoplancton dont elle favorise des
efflorescences. Il s’agit en effet d’établir la part revenant aux méfaits dus à la
pollution et celle due aux variations « naturelles ». Néanmoins, les effets léthaux et
sub-léthaux sur le zooplancton des métaux lourds (zinc, cuivre, nickel, cadmium)
apportés par les rejets industriels, commencent à être mieux connus. Il peuvent
diminuer l’activité nutritionnelle, la vitesse de nage, la longévité et la fécondité des
zooplanctontes. Les pesticides et insecticides associés aux rejets d’origine agricole
affectent les fonctions biologiques des organismes et engendrent des malformations.
Certains insecticides attaquent la carapace des Crustacés.
Plantes et animaux ont la capacité d’accumuler dans leur organisme toute
substance peu ou pas dégradable. Il en résulte un phénomène d’amplification
biologique (bioamplification) de la pollution à l’intérieur des communautés
contaminées. Chaque réseau trophique est le site d’un accroissement de la concentration des polluants en allant des premiers consommateurs aux derniers. À
titre d’exemple, les huîtres et les moules peuvent accumuler des micropolluants non
dégradables à des concentrations plusieurs milliers de fois supérieures à leur dilution
dans l’eau de mer. (Le plancton – Pierre MOLLO et Maurice LOIR)

https://rcf.fr/vie-quotidienne/solidarite/joel-charrier-biologie-marine-22

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