Une rencontre, mensuelle, proposée dans un lieu convivial autour d’un thème lié à la mer.

  • Il y a ce que résume clairement la bannière de Meravenir :
    • Sensibiliser le grand public et les jeunes.
    • Faire découvrir : les richesses et le milieu aquatique, les hommes et femmes qui y travaillent.

Un thème au parfum du large : « Examen d’entrée pour les langoustines ».  La  langoustine  ce  crustacé reconnaissable à ses deux longues pinces, comment se  développe-t-il,  comment  le pêche-t-on,  comment  fait-on pour préserver la ressource ?

C’était au bar  Le Flash 3, face à la Poissonnerie ce vendredi 12 mai.  De courtes vidéos et un PowerPoint, présentées par le président  Yves Vasseur ont donné réponse aux questions que se posait le public venu aussi nombreux que ce bar pouvait en contenir.

Cette pêche se pratique sur la façade  atlantique de Lorient à l’ile d’Oléron, mais aussi en  Méditerranée,  au chalut sélectif principalement,  ce long filet  en forme d’entonnoir et  dont  les mailles  laissent  filer les juvéniles.  De plus quand  le  crustacé  remonté  dans le chalut   ne fait pas la maille, c’est-à-dire moins de 9  centimètres, il  est aussitôt rejeté en mer,  avec une possibilité de survie d’environ  50 pour cent.

Avec des ventes annuelles  déclarées en halle à marée 4 253 tonnes (45 600 k€) pour la France, dont 198 tonnes (1 879 k€) pour Les Sables-d’Olonne.

D’anciens marins présents à ce café-mer ont connu le temps de la surabondance. Aujourd’hui, quand un bateau a fait sa marée, il déclare sa pêche, tous les jours, aux services administratifs (Logbook : journal de pêche) et rentre au port.

Aux Sables-d’Olonne 5 bateaux sont armés pour ce type de pêche, comme l’était  le Kifanlo, classé monument historique qui continue, à la demande, à sortir pour quelques coups de chaluts à l’antique.

Le  respect  des quotas  de pêche auxquels les pécheurs  se soumettent  permet la sauvegarde de la  ressource.

On peut que se réjouir de la collaboration  entre les  organismes scientifiques comme  l’Ifremer, AGLIA et  les professionnels de la mer pour le travail sur la sélectivité des chaluts pour ce type de pêche, mais la production française ne suffit pas à la demande, d’où une nécessaire importation  d’environ 6 200 tonnes (61 700 k€. 2015) par an.

La langoustine, ce crustacé voyage  et fait le tour du monde sous diverses formes, notamment  en congélation, en autres de l’Europe à la Chine et vice-versa.

Avec les nouvelles techniques de conservation à bord des navires, Il arrive vivant chez les mareyeurs  et  c’est heureux. Une importante  chaine  de professionnels permet que ce mets apprécié se retrouve  sur nos tables.  À Meravenir nous sommes attentifs à tout ce que comporte d’humanité cette  cueillette des fruits de la  mer,  au devenir  de celles et ceux qui en vivent,  et à  une prise de conscience  des divers enjeux d’un  rapport à la mer et à tous ses fruits.

Meravenir.

https://rcf.fr/vie-quotidienne/solidarite/yves-vasseur-mer-avenir

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